Lifting des Bras


DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
La peau de la face interne des bras, très fine, est fortement «sollicitée» par les mouvements et en cas de variations de poids importantes ou répétitives. L’intervention a alors pour but de réduire l’infiltration graisseuse par une lipoaspiration, mais aussi de supprimer l’excédent cutané et de redraper la peau restante afin de la retendre efficacement.

AVANT L’INTERVENTION
L On réalise un examen clinique minutieux pour définir le type d’intervention le plus approprié à votre cas (choix de l’incision, opportunité ou non d’une lipoaspiration associée...). Une information précise du déroulement de l’intervention, des suites et du résultat prévisible sera faite lors de la première consultation. Notamment, l’emplacement de la cicatrice résiduelle vous sera bien exposé.

LIFTING DU BRAS
MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Le lifting de la face interne de bras peut être réalisé sous anesthésie générale, voire, dans certains cas, sous anesthésie locale pure.
L’intervention peut se pratique en « ambulatoire. 

L’INTERVENTION
Dans tous les cas, l’infiltration adipeuse, quand elle est excédentaire, est initialement corrigée par une lipoaspiration. L’excès de peau est ensuite enlevé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie.
L’incision peut être verticale, longitudinale, courant à la face interne du bras ou bien horizontale, dans un des plis de l’aisselle. Les deux types d’incisions peuvent être associés.
Une lipoaspiration première est effectuée quand il existe un excès graisseux de la région.
La peau en excès est ensuite retirée à la demande à partir d’une incision longitudinale le long de la face interne du bras
Compte tenu des inconvénients de ce type de lifting du point de vue de la rançon cicatricielle on essaie de proposer, chaque fois que cela est possible, une intervention, certes moins ambitieuse, mais plus acceptable d’un point de vue cicatricielle : il peut s’agir, soit d’un lifting avec une incision isolée dans l’aisselle, soit d’une technique mixte associant une incision au niveau du creux axillaire et un segment vertical court de moins de 10 cm

LE RÉSULTAT
On l’obtient après une période de 6 à 12 mois.
Les cicatrices sont habituellement visibles, principalement en ce qui concerne la composante longitudinale à la face interne du bras, qui n’est pas cachée dans un pli naturel et non dissimulable par des manches courtes.

LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT
Les imperfections concernent notamment la cicatrice qui peut être un peu trop visible.

APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
La sortie aura lieu en règle générale le jour même ou le lendemain de l’intervention.
Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.

LES COMPLICATIONS 
En choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement rares, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas de contention, lever précoce, éventuellement traitement anti-coagulant.

Les complications locales :
  • La survenue d’un hématome, en fait assez rare, peut justifier son évacuation afin de ne pas risquer d’altérer la qualité esthétique du résultat.
  • La survenue d’une infection est favorisée par la proximité d’un pli naturel (gîte microbien habituel) et est prévenue par une hygiène pré et post-opératoire rigoureuse jusqu’à la cicatrisation complète. 
  • La survenue d’un écoulement lymphatique persistant est parfois observée. Il peut se compliquer d’un épanchement (gonflement) qui peut nécessiter une ponction mais qui s’assèche le plus souvent sans séquelle particulière.
  • Un retard de cicatrisation peut parfois être observé, qui allonge les suites opératoires.
  • Une nécrose cutanée peut exceptionnellement être observée, en règle générale limitée et localisée. Elle est plus fréquente chez les fumeur(se)s, surtout si l’arrêt du tabac n’a pas été strictement respecté. La prévention de ces nécroses repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d’un geste technique adapté et prudent, évitant toute tension excessive au niveau des sutures.
  • Des altérations de la sensibilité, notamment la diminution de la sensibilité de la face interne du bras, peuvent être observées : la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 6 mois après l’intervention.
EN SAVOIR PLUS : CONSULTER LA FICHE LIFTING DES BRAS DE LA SOCIÉTÉ SAVANTE